quelques mots pour commencer

ce blog permet aux élèves de mes cours de trouver quelques ressources supplémentaires en lien avec les éléments étudiés en cours d'histoire-géographie-éducation civique : sites annexes, documents évoqués, vus ou analysés...
C'est aussi un portail vers des outils collaboratifs afin de permettre à ceux qui ont besoin de plus de temps de pouvoir travailler depuis chez eux.
N'hésitez pas à vous y perdre et à commenter les articles en cliquant sur "commentaires".

jeudi 25 avril 2013

ressources pour les diaporamas

une liste de liens que vous pouvez utiliser pour trouver les informations nécessaires à vos diaporamas

vous n'avez qu'à les copier et coller dans la barre d'adresse pour y accéder.

Usine de Koniambo

Médipole de Koutio
www.koniambonickel.nc/
fr.wikipedia.org/wiki/Médipôle_de_Koutio
http://www.smsp.nc
http://www.gouv.nc/portal/pls/portal/docs/1/10118002.PDF
http://www.sofinor.nc/spip.php?article32

lundi 22 avril 2013

Océania 21 s'ouvre aujourd'hui à Nouméa


la conférence des pays océaniens pour le développement durable réunit des représentants des pays du pacifique sud qui veulent s'engager pour la préservation de l'environnement et des cultures océaniennes.

plus d'informations sur le site : http://www.oceania21meetings.nc/

samedi 13 avril 2013

la géographie en musique 1 : Hello, de Merlot

La chanson de Merlot "Hello" nous invite à faire de la géographie de Paris et de sa banlieue sous la forme d'un voyage organisé que le chanteur guide.

En effet, le numéro de charme délivré par le chanteur à une touriste anglophone l'amène à faire une liste alléchantes des caractéristiques de la banlieue parisienne, même si celles-ci restent évidemment caricaturées et généralisées comme dans tous les lieux touristiques (on dit aussi : folklorisées.)




Commençons d'abord par localiser et situer les lieux évoqués dans la chanson : Evry, Choisy, Kremlin-Bicêtre, Orly sont des communes de la "couronne" parisienne, proche ou lointaine. C'est-à-dire dans sa banlieue, ce qui contraint ses habitants à utiliser un RER (un métro longues distances) pour les rejoindre. Elles sont situées dans des départements dont le numéro commence par 90 (91, 92, 93...) et sont surnommées "neuf trois" (ou parfois "neuf cube") par leurs habitants.

le périphérique.
(c) Rémi Jouan / wikipédia 

Depuis le centre-ville, on y accède en traversant "le périphérique", une semi-autoroute qui fait le tour de la capitale. Pour passer ce périphérique, on emprunte généralement une "porte" comme la porte de la chapelle, au nord (icône rouge sur le plan).

Après cette localisation, décrivons ce que nous entendons dans cette chanson. Merlot énumère les merveilles de la banlieue qui ont autant d'attrait que les lieux mythiques de la capitale intra-muros (la ville centre) comme la tour Eiffel, le moulin rouge ou les bateaux-mouche.

la vraie "fontaine aux frites" existe ; c'est un kebab d'Ivry.
source : http://www.kebab-frites.com
Il évoque donc les habitants de ces quartiers, les cailleras ; les pratiques habituelles comme la queue aux assedics et la consommation de drogues ; la gastronomie typique servie dans le restaurant maghrébin avec des frites sauce samouraï. Enfin, il laisse planer la menace d'une rencontre louche et courtoise (un viol ?) pour terminer le safari.







La dernière étape de l'analyse géographique passe par l'explication : Qu'est-ce que cette chanson nous apprend sur Paris et la banlieue parisienne ?

On y retrouve d'abord une série de stéréotypes sur la banlieue : la violence, l'économie parallèle, la forte population immigrée qui y réside et l'importance des problèmes socio-économiques. Ces caractéristiques sont fortement ancrées dans nos représentations de la banlieue, transmises par la télévision, la musique ou le cinéma depuis plusieurs dizaines d'années. Si elles ne sont pas fausses, ces représentations contribuent à stigmatiser ces quartiers, et à gêner souvent leurs habitants qui souhaiteraient vivre normalement.

un "Poulbot", gamin
des quartiers défavorisés
de Paris au début du siècle
devenu souvenir pour touristes.
Cependant, Merlot pointe aussi que Paris reste un pôle du tourisme mondial, grâce à son patrimoine culturel. Ce tourisme culturel peine parfois à se renouveler, les visiteurs faisant généralement le même tour des mêmes monuments et lieux "typiques", dans lesquels les Parisiens ne se reconnaissent parfois plus. Il nous amène à réfléchir sur ce qui est aujourd'hui "typiquement parisien" et que les touristes devraient connaître au même titre que le Sacré-Coeur ou la Joconde.

Ce qui est d'autant plus étonnant que bon nombre des quartiers dans lesquels les touristes vont aujourd'hui flâner à la recherche des merveilles de Paris étaient avant d'horribles coupe-gorges sur lesquels règnaient des bandes de délinquants : Montmartre, le canal de l'Ourcq, les puces de Clignancourt, ...